Jusqu’ici, Facebook obligeait ses utilisateurs à s’inscrire sous leur vrai nom. Bien sûr, il était facile de déroger à la règle et de tricher un peu sur l’orthographe pour ne voir s’afficher son patronyme complet, toutefois, la plupart des pseudonymes se trouvaient refuser à l’inscription. Pire, plusieurs personnes ont reçu un message les sommant de remplacer leurs noms actuels par leurs réels nom et prénom de naissance, sous peine de voir leur compte supprimé par Facebook.
Une politique assouplit
Un problème qui en agaçait plus d’un, et notamment dans la communauté artistique et transsexuelle, qui ne pouvait donc créer un compte sous leur nom de scène ou prénom choisi. Après nombre d’indignations, et notamment des menaces de manifestation ce jeudi, le célèbre réseau social a donc réagit et s’est engagé, mercredi 1 octobre, à autoriser une partie de ses membres à utiliser des noms d’emprunt et pseudonymes.
Une partie seulement pourront donc se voir autoriser les noms d’emprunt : l’ensemble de la communauté trans, mais aussi d’autres personnes, dont l’affichage de leur vrai identité peut porter préjudice, parmi lesquels les travailleurs sociaux, enseignants, juges et les victimes d’agressions, notamment.
Un combat contre l’anonymat qui perdure
Cependant, le site n’a pas l’intention d’autoriser les pseudonymes pour tout le monde, arguant que » (leur) politique est que (les) utilisateurs doivent répondre au nom qu’ils utilisent dans la vraie vie […](c’est) un mécanisme simple qui permet d’assurer la sécurité des utilisateurs.». Le réseau entend donc protéger, via sa politique anti-pseudo, les internautes contre le vol d’identité, le harcèlement et d’autres types de cybercriminalité, facilités par l’anonymat sur le web.
Un discourt qui se fait écho et rassure en pleine propagande djihadiste…