Réhabilitons le sweat

Un sweat swagg, en vente chez Swagg2Rue

Le sweat, voilà bien une pièce de vêtement dont on sait par quel bout le prendre. Crée dès les années 30 pour un usage sportif, il est devenu un élément classique de la garde robe avec l’essor du streetwear. Un classique à un tel point qu’on finit par l’ignorer, estimant que le sweat est bon uniquement pour rester au chaud à la maison ou pour ceux qui ignorent tout de la mode. Pourtant, le sweatshirt a un potentiel qui fait que certaines sous culture les redécouvrent. Mais pourquoi cet engouement ?

 

Classique parmi les classiques

Soyons honnête, le sweat, ce n’est pas forcément ce qui se fait de plus élégant dans la garde robe moderne. Souvent informe, il fait primer le confort et l’aisance vis-à-vis du style. Mais à vrai dire, du fait de sa fonction première, c’est assez évident.

En effet, le sweatshirt est à l’origine une pièce de vêtement à l’usage des sportifs. D’ailleurs, pour ceux qui auraient fait polonais LV1, sweatshirt signifie littéralement « maillot pour transpirer ». Il s’agit d’offrir aux sportifs un vêtement qui puisse se porter avant et après l’effort pour se maintenir au chaud sans avoir à supporter un chandail qui prenne l’eau.

Après de nombreuses années d’utilisation sportive, le sweat est arrivé dans la rue avec l’essor du sportwear, piloté par le mouvement hip-hop américain. Dès lors, le sweat devient un classique du look sportif puis casual. Un tour sur un site comme Copains d’avant montre bien que le sweat est vite devenu l’ami de l’ado.

Le problème avec les vêtements simples et confortables, c’est qu’ils s’intègrent rarement dans les phénomènes de mode, à part dans quelques sous-cultures qui finissent par redevenir le modèle de base…

 

Le retour en grâce du sweat : swagg et lol

En fait, le sweat a gardé le cap. Après avoir été porté aux nues avec la vague hip-hop, il s’est fait plus discret mais est resté un incontournable des descendants de cette culture.

Les années 90 ont vu l’intérêt des grandes marques pour ces sweats qui permettaient de bénéficier d’un encart publicitaire gratuit sur le torse de millions d’adolescents. Nike, Adidas et Reebok s’en donnaient à cœur joie. Puis les années 2000 virent le sweat devenir l’apanage de ceux qui se surnommèrent eux-mêmes les racailles.

Et aujourd’hui, on parle de sweat swag. Digne descendant de la culture hip-hop, le swag s’est réapproprié le sweat qui du coup est devenu une vraie pièce de mode : plus près du corps, mélange de matières et de motifs, bref une véritable  pièce dynamique et esthétique qui se montre et se met en valeur. Un tour sur un site de vente en ligne swagg comme Swagg2Rue.com démontre bien l’attrait du sweat pour la génération swagg.

Et puis si le swag n’est pas votre tasse de thé, le ridicool ne tue pas. Cette mode plutôt ironique et bien ancrée dans la culture web et lol réinvente, différemment le sweat, non pas en changeant les formes mais bien les imprimés.